Vendredi 22 Janvier 2010.
Cher Thomas,
Notre désarroi est aussi violent, que la rapidité avec laquelle la maladie t’a emporté. Nous nous sentons vides et totalement démunis, anéantis.
Ta façade un tantinet frimeur, ton comportement entier, parfois limite rebelle n'ont finalement leurré personne.
Tous ceux qui t'on pratiqué savent que cette attitude cachait en réalité beaucoup de gentillesse et un cœur gros comme ça … une personnalité très attachante.
On a envie de hurleur face à cette injustice, de crier à tout va notre détresse, mais le grand vide que tu laisses sur le pas de tir n'est qu'une apparence trompeuse. Quand les traces du chagrin qui actuellement assombrit nos visages se seront évaporées, que la vie aura repris ses droits, tu resteras bien présent au plus profond de tous ceux qui t'on côtoyé, même si par pudeur ou discrétion ils tairont en public leur tristesse et leurs regrets.